QUAESTIUNCULA 2[10685] Super Sent.,

QUAESTIUNCULA 2
[10685] Super Sent., lib. 3 d. 24 q. 1 a. 1 qc. 2 co.
Ad secundam quaestionem dicendum, quod, sicut dicit Augustinus, credere est cum assensione cogitare; assentire autem non potest aliquis nisi ei quod verum est; veritas autem non consistit nisi in complexione vel intellectuum vel vocum; ideo objectum fidei oportet quod sit verum complexum. Et hoc patet per hoc quod quidam philosophi illam operationem intellectus qua componit et dividit, appellaverunt fidem. Unde illi qui dixerunt, quod fidei objectum est incomplexum, propriam vocem ignoraverunt. Quod enim dicitur, credo incarnationem, non potest intelligi in formando conceptionem incarnationis: quia sic quilibet qui intelligit quid significatur per nomen, crederet incarnationem. Unde sensus est: credo incarnationem esse, vel fuisse. Patet ergo quod fidei inquantum est fides, convenit circa verum complexum esse: convenit etiam sibi ex ipsa ratione objecti proprii, quod est veritas prima, de qua non potest sciri quod est, ut intellectus in ejus cognitione utatur formatione; sed cognoscitur quia est, quod fit per intellectum componentem et dividentem.

[10686] Super Sent., lib. 3 d. 24 q. 1 a. 1 qc. 2 ad 1
Ad primum ergo dicendum, quod quamvis veritas prima sit simplex secundum rem, tamen in ea inveniuntur multa secundum rationem, prout intellectus diversas conceptiones de ipsa format: et secundum hoc etiam illas diversas conceptiones potest componere et dividere, et enuntiationem de Deo formare.

[10687] Super Sent., lib. 3 d. 24 q. 1 a. 1 qc. 2 ad 2
Ad secundum dicendum, quod operatio intellectus componentis et dividentis resolvitur ad operationem ejus qua respicit aliquod incomplexum: quia quod quid est, est principium demonstrandi an est simpliciter, et quia est: et ideo etiam illud quod fidei succedit, in quo fides consummabitur, erit visio incomplexi.

[10688] Super Sent., lib. 3 d. 24 q. 1 a. 1 qc. 2 ad 3
Ad tertium dicendum, quod objectum caritatis est bonum, quod, secundum philosophum in 6 Metaph., est in rebus: objectum autem fidei est verum, quod completur per operationem animae. Et quia compositio et divisio, quae est in enuntiabilibus, non est nisi per animam; ideo complexum est objectum fidei, quamvis incomplexum sit objectum caritatis.

[10689] Super Sent., lib. 3 d. 24 q. 1 a. 1 qc. 2 ad 4
Ad quartum dicendum, quod tempus determinatum, est de his quae accidentaliter se habent ad fidem, sicut etiam se habet accidentaliter ad praedicatum et ad subjectum, quae intellectus componit et dividit. Ea autem quae se habent accidentaliter ad fidem, non sunt de necessitate salutis, nisi postquam determinata sunt per praedicationem et doctrinam.

[10690] Super Sent., lib. 3 d. 24 q. 1 a. 1 qc. 2 ad 5
Ad quintum dicendum, quod sustinentium fidem esse circa verum complexum, quidam dixerunt, quod est idem enuntiabile, quod secundum tria tempora variatur: quod in 1 libro improbatum est, distinct. 24. Et propter hoc alii dixerunt, quod articuli fidei non sunt idem quantum ad essentiam, sed quantum ad utilitatem: quod etiam non bene dictum est: quia sic fides non esset eadem simpliciter, sed secundum quid. Et ideo dicendum est, quod in ipso articulo qui est objectum fidei complexum, est aliquid materiale, scilicet ipsa passio; et aliquid formale, scilicet res divina; et aliquid accidentale, scilicet ipsum tempus: unde fides variatur non quantum ad essentiam, sed quantum ad accidens.

Résultats (Français) 1:

QUESTION 2
[10685] super Sent., Lib. 3 d. 24. 1. QC 1. . 2 a
Pour la deuxième question, il faut dire que, comme le dit saint Augustin, est de croire à penser avec la sanction; sauf que lui, mais personne ne peut être amené à consentir à ce qui est vrai, consiste seulement dans le make-up de l'intelligence, cependant, ne sont pas la vérité des mots; pour cette raison, un objet comme étant la vérité de la foi doit embrasser. Et cela est évident par le fait que certains philosophes ont dit que l'opération de l'intelligence par laquelle il compose et divise, ont appelé la foi. Pourquoi ceux qui, disaient-ils, que l'objet de la foi est simple, ils ne connaissent pas la voix de son propre. Ce qui est dit, je crois que dans l'incarnation, ne peut pas être pris pour être dans la formation de la conception de l'Incarnation, car alors toute personne qui comprend ce qui est signifié par le nom, pourrait penser que l'Incarnation. Par conséquent, le sens est: Je crois que dans l'incarnation d'être, ou étais. Il est clair, par conséquent, celle de la foi parce qu'elle est la foi, il appartient à propos de la véritable et complète pour être, de la nature même de l'objet de sa propre devient aussi pour eux-mêmes, qui est la première vérité, qui ne peut être connu, à savoir que de l'esprit de faire usage de la connaissance de la formation de son; mais nous savons qu'il est, et cela se fait par l'intellect compose et divise. [10686] super Sent., lib. 3 d. 24. 1. QC 1. 2 et à la 1 au premier argument, par conséquent, être dit que, même si la vérité est simple, selon la première chose, beaucoup de choses sont à trouver en elle, cependant, selon la raison, dans la mesure où la compréhension des diverses conceptions du même format: ils sont une des conceptions différentes de, et de cette façon aussi ne peuvent pas rejoindre ou diviser, pour former de Dieu, et la déclaration de . [10687] super envoyé., lib. 3 d. 24. 1. QC 1. 2 2 Pour le second, il faut dire que l'opération de l'intelligence dans la composition et la division de son émission à l'opération, et comment il se rapporte à l'un des simple, parce que ce qui est ce qu'il est, il est le principe de démontrer que ce ne sont pas tout simplement, et parce qu'il est, et par conséquent, il est aussi celui qui est le lieu de la foi, dans laquelle la foi doit être consommé, , ce sera l'aspect de la non-complexe. [10688] super Sent., lib. 3 d. 24. 1. QC 1. 2 à 3 Pour le troisième, il faut dire qu'un objet est de la charité est la bonne, qui est, selon le Philosophe dans 6 Métaphysique., Il est en réalité, mais l'objet de la foi est la vraie, qui est réalisé par l'opération de l'âme. Et parce que ni la composition ni division, qui est dans les propositions, ne pas exister, sauf à travers l'âme; Par conséquent, l'objet d'une foi pleine et entière, même si la complexité d'une proposition est l'objet de la charité. [10689] super Sent., Lib. 3 d. 24. 1. QC 1. 2 à 4, le quatrième, il faut le dire, que le temps a été déterminé, il est la foi de ces choses qui sont liées à un accident, ainsi que liés à un accident à l'objet et au prédicat, ce qui est des actes Intelligence de la composition et de la division. Ceux, cependant, accidentellement, qui est liée à la foi, ils ne sont pas nécessaires pour le salut, jusqu'à ce qu'il ait été déterminé par la prédication et l'enseignement. [10690] super Sent., Lib. 3 d. 24. 1. QC 1. 2 à 5 à la cinquième, il doit être, laissez-nous attendre pour l'étreinte de cette foi est sur ​​le vrai, et certains ont dit qu'il est le même que pour dire que, selon les trois étapes du changement, ce que nous voyons dans le livre de 1 réfutée, distincte. 24. Et pour cette raison, d'autres ont dit que les articles de la foi, ne sont pas la même à l'égard de son essence, mais en ce qui concerne l'utilité, et ce qui est pas bon, il est dit, car la foi ne serait donc pas la même sans qualification, mais en fonction de ce qu'il est. Et pour cette raison, il faut dire que, dans le moment même de la foi de la personne soumise à une pleine et entière, il ya quelque chose de matériel, à savoir, la passion, et un élément formel, qui est une chose divine et il ya quelque chose d'accidentel, à savoir, le temps, n'a pas agi de bonne foi par rapport à la variation de l'essence, mais comme à l'accident.